Kristen Stewart : Interview pour Le Parisien.

Interview retranscrite intégralement par Gaga Of Robsten donc merci de créditer avec lien pour toute utilisation.

Kristen Stewart : " C'était une expérience surréaliste".

Avec l'ultime chapitre de la saga, elle dit adieu au rôle qui l'a catapultée au sommet de Hollywood et au statut de star la mieux payée en 2012, avec 34,5 M$.

Bella est officiellement une vampire dans cet épisode. Comment avez vous vécu ces changements ?

C'était une progression inévitable. la version vampire de Bella est une métaphore, elle explique sa maturité. Elle s'est toujours fait confiance, mais sa timidité l'empêchait de se révéler.
Elle avait peur de tout? J'ai grandi sur la série Twilight, comme elle. Et j'assume plus mes peurs, elles me nourrissent au lieu de me parlyser. Je me sens plus libre.

Un joli cadeau fait aux fans dans ce dernier chapitre est le flash-back de Bella, qui nous montre son passé avec Edward.

Quand j'ai vu le montage à l'écran, c'est comme si on m'avait enfoncé un couteau dans une plaie en le remuant ! Je me souviens des premiers instants où j'ai lu le scénario dans ma loge sur le tournage d'Adventureland. Ma première rencontre avec Rob, nos premiers essayages de costumes de base-ball, la chanson d'Iron and Wine que j'avais choisie de jouer pendant nos répétitions et qui a été gardée sur la bande originale... Je peux continuer jusqu'à demain ! (Rires.)

Jodie Foster, votre maman dans Panic Room, dit que vous n'êtes pas une actrice née...

Elle a raison. Certains aiment jouer, se mettre en avant, pour décrocher un rire...
L'attention et le regard des autres sont les moteurs de leur performance. Par moi. Je joue d'abord pour ressentir. Les réactions des autres, c'est du bonus.

Comment vivez-vous alors le fait que votre vie privée soit autant disséquée ?

(Long Silence.) Très mal. Mais c'est malsain de trop y penser. En même temps, je me suis habituée à baisser un peu ma garde. Je ne voulais pas m'enfermer dans une tour d'ivoire. Si je laisse l'opinion des autres dicter mes actes, qui suis-je? J'ai beaucoup changé en cela. Je préfère vivre mes expériences à fond. Tant pis.

Vous êtes la nouvelle égérie du parfum Florabotanica de Balenciaga. Quelle impression cela fait-il d'être une icône de la mode ?

Je n'étais pas branchée mode. Je suis une fashionista accidentelle! J'ai rencontré Nicolas Ghesquiere sur une séance photo il y a quelques années, et j'ai été séduite par son incroyable énergie créative. J'avais envie de la partager et de la représenter. Ses robes m'ont révélé des pans de ma personnalité dont je n'avais aucune idée. Même ce parfum raconte une histoire en soi.

Qu'est-ce qui va le plus vous manquer de votre aventure "Twilight" ?

Les fans. Ils ont été une partie intégrante de notre travail sur les films, on pensait à eux chaque jour de tournage. Leur soutien nous a inspirés. C'était une expérience surréaliste et unique. Je ne crois pas pouvoir revivre de telles émotions de sitôt.

Comment envisagez-vous la suite de votre carrière ?

Je ne sais jamais ce que je vais faire tant que je n'ai pas un scénario, un personnage devant les yeux. Mais j'ai des envies, comme de tourner avec James gray.